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Côtes du Roussillon Villages AOC - Rouge
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Date de disponibilité:
Domaine du Clos des Fées - De Battre mon Cœur s'est Arrété - 2019 : Pure Syrah. Coteau d'arènes granitiques, à 600 m d'altitude, orienté sud, sud-est, sur la commune de Lesquerde. Terroir unique, très minéralisés, quartz, micas, feldspaths, tous altérés. pH bas, sols pauvres en apparence, très drainants, pourtant étonnamment fertiles. Enracinement aisé, permettant une bonne mobilisation des ressources en eau. Parcelle d'environ 3 hectares, vignes d'une trentaine d'années, en gobelets, reprises en 2007 et remises sur échalas individuels de 2,10 m. Taille sévère. Travail en vert classique : ébourgeonnage, entrecoeurs, effeuillages modérés. Parcelle tardive. Recherche d'une maturité technologique plutôt que phénolique afin de préserver la tonalité « fruit frais » et enrichir la palette aromatique. Fermentation rapide avec remontages fréquents. Aération maximale. Cuvaison 20 jours, avec maintien du chapeau immergé. Fermentation malolactique précoce, sulfitage modéré et mise rapide des vins au clair par soutirages successifs. Élevage en cuve pendant cinq à six mois. Mise en bouteille en Avril/Mai, après filtration douce afin de saisir toute l’énergie du vin adolescent.
Région | Languedoc-Roussillon |
Appellation | Côtes-Du-Roussillon-Villages |
Couleur | Rouge |
Millésime | 2019 |
Volume | 75cl |
Degré d'alcool | 14.5% |
Allergène(s) | Sulfites |
Récompense | Parker 90-92/100 |
Cépage | 100% Syrah |
Oeil | Robe sombre |
Nez | Arômes de fruits rouges, notes épicées et vanillées |
Bouche | Bouche dense et énergique avec des tanins soyeux |
Délai de livraison | Livraison 2 à 5 JOURS |
Domaine du Clos des Fées : Un lieu... Perdu dans un désert de garrigues, entouré de murets de pierres sèches, le Clos des Fées ressemble à une image de carte postale. Ici, les vignes ont été plantées à la pioche, au milieu des effleurements de roche mère, dans de petites poches d’argile pure, en zigzaguant au milieu d’imposants chênes verts. Les pierres ont été sorties des vignes, une à une, à la main ou au cheval, puis patiemment et savamment empilées par des générations de vignerons, durs à la tache et peu avares de leur temps. Des vignes aux bras torturés, les anciens du village affirment que du plus loin qu’ils se souviennent, ils les ont toujours connues «vieilles». Au loin, les falaises bleues de Vingrau, presque verticales, sont là depuis bien plus longtemps, fouettées presque en permanence par la Tramontane. Au pied des Pyrénées, toute proche, la Méditerranée scintille. Si les fées, au Solstice, se réunissent encore et dansent, c’est ici qu’elles le font dans ce lieu singulier, différent, mystérieux. Une rencontre... Sans vraiment réfléchir, guidé par mon instinct, c’est ici que j'ai choisi de vivre jusqu’au bout ma passion du vin. Tour à tour jeune sommelier, restaurateur, écrivain des choses du vin et du bien vivre, il m’a semblé clair, à une époque charnière de ma vie, qu’il me fallait entrer dans le «faire» pour enfin connaître, à défaut de comprendre, toutes les étapes qui font qu’un morceau de bois sombre donne naissance, des années plus tard, à un nectar qu’il est impossible d’oublier. Quelques arpents de vieilles vignes, des ciseaux de taille, une piquette et un pulvérisateur à dos, bien des vignerons, ici, n’ont jamais travaillé qu’avec cela, loin d’une débauche de moyens et de techniques. C’est ainsi que j’ai commencé, un matin clair de 1997, sans argent, sans enjeu, mais empli de grandes espérances. Très vite alors, la peau se colore et se tanne, les mains s’abîment, le corps tout entier souffre, se tend, se bloque même souvent. Je le sais aujourd’hui : la vigne, dans sa réalité quotidienne, s’éloigne résolument de l’ambiance feutrée des grands restaurants Le terroir de Vingrau... Le terroir est à la mode. Surtout les «grands terroirs»... Qui n'en a pas, qui n'en revendique pas ? Au Clos des Fées, notre implantation dans ce coin délaissé de la Vallée de l'Agly est avant tout l'histoire d'un coup de cœur pour une carte géologique. Vaste dépliant coloré, elle ne parle sans doute vraiment qu'aux géologues professionnels. Mais elle permet, d'un seul coup d'œil, de se rendre compte de la fantastique diversité géologique de cette région du globe. On ne la retrouve guère qu'en Alsace et... à Madagascar. A ces variétés de pierres et de terres viennent s'ajouter la diversité des expositions. Des versants orientés au Nord, les «Bacs», ne voient en hiver le soleil que quelques heures. D'autres, plein sud, pourraient au contraire abriter des cultures tropicales s'il n'y avait pas la sécheresse, parfois terrible. En quelques kilomètres, on monte de plus de 350 mètres. Les vendanges, sur de tels terroirs, ne commenceront jamais avant le 15 octobre. Vous avez dit «méditerranéen» ?